Je suis le vent qui passe, les
nuages qui t'escortent
L'orage qui te gronde quand tu sors de ta route
Je suis le parfum suave de la fleur sur laquelle tu te penches
Je suis le labyrinthe où se dirigent tes pas
Je suis le rêve ancien
Aux accords mélodieux, aux plaintes douloureuses
Je suis ton ombre dans la nuit
Ton reflet, tendre ou cruel dans les eaux-miroirs
Je suis là, tout près, qui te berce avec les chants purs de l'oiseau
Inséparables dans ce monde invisible, qui nous suit, inlassable
Nous sommes si proches aujourd'hui l'un de l'autre
Que l'espace qui nous sépare
T'offre ses gerbes d'étoiles étincelantes
A nulle autre chose comparable
L'oeil du coeur triomphant de vérité
Ta solitude n'est que trompeuse apparence
Quand tu m'échappes je meurs
Quand je m'envole, tu te démultiplies et me fais toujours revenir
Car toi et moi sommes des témoins
Des voyageurs en quête d'éternité
Claudia
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Poèmes du même auteur : Mémoire bleue