@rc~en~ciel
* Fou * ( Nouvelle )
CHAPITRE I
Je regarde le lit. Steve est étendu dessus. Il est mort
Je vais pour partir quand je le vois qu'il se relève.
Il me regarde. Ses yeux noirs me fixent.
-On dirait que tu as vu un mort.
Il rigole. Il se moque de moi.
Je lève le bras et je tire.
Ca lui fait rien.
Il se lève du lit et vient vers moi.
-N'est pas peur. Je suis ton ami.
Je recule. Pour la première fois j'ai peur de lui.
-Retourne sur le lit. Tu devrais être mort.
Il continue à avancer.
Je lève l'arme et je tire encore une fois.
Le coup me fait tomber.
Steve vient vers moi et tend ses bras. Il me prend le cou et il serre de toutes
ses forces.
J'étouffe.
-Détend toi Michaël. Je suis ton ami. Je ne te veux pas de mal.
Je vais régler ton problème.
Quel problème ? J'en ai pas.
Je pense plus à rien.
Puis c'est le noir complet.
CHAPITRE II
La petite musique recommença. C'était une petite mélodie
de gosse. Elle était connue, tout le monde l'avait déjà
entendu mais je ne pouvais pas dire le titre.
Puis la musique fut couverte par des paroles. Ca parlait de tous les côtés.
Les phrases étaient incompréhensibles. C'était se retrouver
au milieu d'une pièce ou une centaine de personne vous parlait en même
temps. Ma tête me faisait souffrir. Je voulais crier. Leur dire de se
taire. Mais qui devait se taire je ne voyais personne. C'était le noir
complet.
Ce fut le silence complet. Plus rien, plus aucun bruit. Juste du noir.
Mais le silence ne dura pas longtemps. Un bruit de pas se fit entendre. Une
personne marchant sur des pavés. Elle se rapprochait de moi. Ses pas
étaient de plus en plus près. Je me suis retourné et j'ai
marché dans le sens opposé des pas. Mais rien à faire les
pas se rapprochaient. Je me suis mis à courir, mais les pas était
de plus en plus près. Les pas me rattrapaient. Je ne savais plus quoi
faire !
CHAPITRE III
-Michaël. Réveille-toi.
J'ouvris les yeux.
Ma femme était penchée au-dessus de moi. Elle me regarda et se
pencha pour m'embrasser.
-Il est quelle heure ?
Elle regarda le réveil posé à côté du lit.
-Bientôt six heures.
Six heures. J'étais en retard. J'avais une réunion à six
heures quarante cinq. Mon patron allait me tuer.
-pourquoi ne m'as-tu pas réveillé avant ?
Ma femme me regarda.
-Je te trouve beau quand tu dors.
Je l'ai prise par la taille et je l'ai fait basculer sur le côté.
-J'avais une réunion. T'aurais pu me réveiller.
Elle s'étira et me regarda
-Je m'en fous de ta réunion, ce que je veux c'est toi.
Elle se mit debout sur le lit et ôta sa chemisette.
-Fais-moi l'amour.
Je l'ai regardé. Elle était toujours aussi belle.
-Je dois partir travailler. Tu vas pas bien aujourd'hui ?
Elle se mit au-dessus de moi.
-Tais-toi. Je sais que tu veux me baiser. Et j'ai envie de toi.
-Arrête Sandrine. Je dois aller au travail.
Il fallait que j'aille au travail, mais mon sexe m'a trahi.
-Ta gueule et baise moi comme une salope.
Je n'ai rien dit. Plus je la regardais et plus je me disais que ce n'était
pas elle. Je me suis glissé hors du lit.
-Reviens et baise-moi.
J'ai rien dit et j'ai enfilé mon pantalon.
-t'as rien dans ton slip. Je sais pas comment j'ai pu t'épouser. Tu sais
pas parler au femme. T'es qu'une merde.
Je ne l'avais jamais vu comme ça. Elle qui était si douce et si
gentille.
-Heureusement qu'il y a Steve. Je ne sais pas comment j'aurais pu tenir. Sûrement
pas avec ta bite de merde.
Que venait faire Steve dans cette histoire ? Je m'en foutais, je voulais juste
partir de la chambre et aller à ma réunion. J'ai pris ma chemise
et je suis descendu à la cuisine.
La maison sentait le pain grillé. Sandrine avait du se lever et avait
préparé le petit déjeuner.
J'ai franchis la porte de la cuisine et là je suis tombé sur Steve.
-Michaël ! Comment vas-tu ?
Je l'ai regardé. Il portait ma robe de chambre.
-Que fais-tu la ?
Il me regarda. Il prit une assiette remplit de petit pain grillé et me
la tendit.
-Prends-en un Michaël.
J'ai tendu le bras et j'ai pris un pain.
-J'espère qu'il te plaira ?
Je l'ai goutté. Il était délicieux. Comme je les aimais
!
-Pourquoi es-tu ici ? Il alla vers le frigo et l'ouvrit.
-J'allais au boulot quand je me suis dit : Pourquoi n'irais je pas dire bonjour
à mon meilleur ami ?
Je n'ai pas répondu. Derrière moi j'entendis Sandrine qui descendait
les escaliers.
-Tu m'en veux pas. Je suis venu et tu dormais. Alors j'en ai profité
pour sauter ta femme.
J'ai sentit le souffle de Sandrine derrière moi. Je me suis retourné.
-Pousse toi chéri, tu bloques le passage.
Je me suis écarté. Elle s'est dirigée vers Steve et l'a
embrasée.
-Ca te dérange pas.
Je les ai regardé. Ma femme me regarda.
-Pourquoi veux-tu que ça le dérange ? Ca fait quand même
cinq mois qu'on n'a pas fait l'amour.
Steve me regarda.
-Mais qu'est-ce qui t'arrive? Avant tu le faisais au moins six fois par semaine.
Je n'ai rien dit. Je me suis retourné et je suis allé dans le
hall.
-Steve, Tu veux me refaire l'amour ?
J'ai pris mon manteau.
-T'es vraiment en manque.
Je l'ai enfilé
-C'est long cinq mois.
J'ai pris mes chaussures.
-On pourrait attendre qu'il soit parti.
Je les ai mises à mes pieds.
-On s'en fou. J'ai envie, moi !
J'ai prit la clef de la voiture.
-C'est parce que tu insistes.
J'ai ouvert la porte d'entrée.
-T'es un amour Steve.
J'ai fermé la porte d'entrée.
CHAPITRE IV
Je suis au milieu des embouteillages. Pas moyen de faire demi-tour ou de tourner.
Putain je suis coincé ! Je veux ouvrir mes fenêtres mais l'air
du dehors est irrespirable. Déjà que c'est pas le top !
Ca klaxonne. Putain, tous ces conducteurs qui klaxonnent. Ca m'énerve.
Je veux tous les tuer. Si seulement j'avais une arme.
Je transpire. Mes mains glissent le long du volant. Une traînée
de sueur coule le long de mon dos. Je veux pisser. Je veux boire.
Mon portable sonne. Je le prends. C'est ma femme. Je décroche.
-Sandrine.
J'entends un gémissement. Putain elle est en danger.
-Sandrine. C'est toi.
Des gémissements. Les klaxons se taisent.
-Oh ! Oui ! Va s'y Steve. Oh ! C'est bon.
Mais qu'est-ce qu'elle fait ??
-Sandrine. C'est toi.
Des gémissements.
-Sandrine ! Réponds.
Des gémissements.
Elle raccroche.
Les klaxons recommencent leur vacarme.
Pourquoi m'a t'elle appelé ?
Je prends le téléphone et j'appelle Sandrine.
La sonnerie du téléphone. Toujours la sonnerie du téléphone.
Puis la voix de Sandrine
-Désolé nous ne sommes pas là pour le moment. Mon mari
est sûrement sorti et moi je me fais sauter par Steve le meilleur ami
de mon mari.
Je veux raccrocher.
-Sandrine, c'est Michaël. Si tu es là décroche.
J'attends.
-Sandrine, je sais que tu es là.
J'attends.
Quelqu'un décroche.
-Sandrine, c'est toi ?
-Non ! C'est Steve.
Putain qu'est-ce qu'il fou là ?
-Tu m'en veux pas, je suis resté chez toi. Dis donc tu m'avais caché
que ta femme faisait des pipes du tonnerre !?
Pourquoi me dit-il ça ?
-Passe-moi Sandrine ?
-Je peux pas pour le moment.
-Elle est où ?
Il répond pas.
-Putain ! Dis moi où elle est ?
-Sois pas grossier.
J'en peux plus. Je vais m'énerver.
-Dis moi où elle est ?
-Elle est sur la banquette arrière.
Mais qu'est-ce qu'il me dit ?
Steve raccroche.
Putain qu'es qu'il m'arrive.
-Chéri, tu démarre ou quoi ?
C'est Sandrine.
Je me retourne elle est couchée sur la banquette arrière.
-Que fais-tu là Sandrine ?
-Ca se voit pas, pauvre con. Je vais accoucher d'une minute à l'autre.
Je la regarde. Elle se tient le ventre. Son ventre est énorme. Merde
elle est enceinte.
-Je suis dans les embouteillages.
-Mais qu'est-ce que tu racontes ?C'est toi qui t'es arrêté.
Je regarde devant moi.
Putain, aucune voiture.
Les klaxons sont pour moi.
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?
-Alors tu démarres ou quoi ?
J'accélère et je me dirige vers l'hôpital.
CHAPITRE V
Sandrine me tient la main. Elle pousse des cris. Elle en peut plus.
Le docteur lui dit de ne pas poussé, mais elle n'écoute.
-Sandrine, écoute le médecin.
Elle me regarde et pousse un cri.
-Ta gueule. C'est toi qui accouche. Tu pourras dire quand tu connaîtras.
Sa main me serre de plus en plus.
Je veux lui dire qu'elle me fait mal. Mais je peux pas. J'ai peur d'elle.
Le médecin me regarde et commence à rigoler.
-Pourquoi vous moquez vous de moi ?
L'infirmière me regarde et rigole aussi.
Je regarde ma femme. Elle se moque de moi.
-Arrêter. Je vous dis d'arrêter !!
J'en peux plus. Je lâche la main de ma femme. Mais elle me tient. Je tire
ma main.
Putain. Elle tient fort. Avec ma deuxième main j'écarte sa main.
Il me faut du temps mais, j'y arrive.
D'autres personnes arrivent et se moquent de moi.
Je crie, je leur dis de se taire. Mais il ne font rien.
Je me dirige vers la sortie.
Ca y est j'ai franchis la porte.
Plus rien, le silence complet. Je me retourne et regarde la salle.
Ma femme écoute le médecin. Elle me regarde et me fait un petit
signe de la main. Je lui rends son petit signe.
-Ca n'a pas l'air d'aller.
Je me retourne. C'est Steve.
-Que fais-tu là ?
Il me regarde.
-Je suis venu voir mon enfant.
Quel enfant ? Il a même pas de femme.
-Quel enfant ?
Il me sourit amicalement.
-Celui que ta femme attends.
Putain de quoi parle t-il ?
-Tu croyais que c'était ton gosse ?
-Ca peut pas être le tien.
Il rigole. Il se moque de moi.
-Mais comment aurais tu pu avoir un enfant ? Tu es stérile.
Putain. Pourquoi dit-il ça ? Il a pas le droit de dire ça. Je
lui interdis de dire ça !!!
Il se dirige vers la porte et l'ouvre. Ma femme le regarde et lui tend la main.
Il y va et prend sa main.
Le porte se referme sur eux.
Je ne sais pas quoi faire. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?Je deviens fou !
CHAPITRE VI
J'entre dans le magasin.
Mes mains tremblent. Tout mon corps tremble. Je suis trop nerveux. Il faut que
je me calme. Mais j'y arrive pas.
Je vais vers le comptoir. Le vendeur me regarde bizarrement. Pourquoi me regarde
t-il comme ça ?
-Que puis-je faire pour vous ?
Je le regarde. Il me regarde.
-Je viens ici pour acheter un de vos modèles.
Il me regarde. Je le regarde.
-Quel modèle voulez-vous ?
Je le regarde. Il me regarde.
-Le moins cher.
Mes yeux regardent derrière lui.
Il se retourne et prend le modèle.
-C'est pas le moins cher mais il est très bien.
Il me le tend.
Je le prends.
Il est léger. La crosse s'adapte à ma main. Il me le faut.
-Combien ?
Il me regarde. Je le regarde.
-Il vous faut un permis ?
J'ai pas de permis. Et pourquoi devrais-je en avoir un ?
-Il me le faut.
Il me regarde. Je regarde le comptoir.
Putain, il va me vendre ce flingue.
-Vous le voulez pour quoi faire ?
Ferme ta gueule et vends moi cette arme !!
-Pour tuer ma femme et mon meilleur ami.
Je le regarde. Il me regarde.
-Si c'est pour ça.
Il me tend l'arme. Il fouille sous le comptoir et me tend un chargeur.
-Faites en bon usage.
Je le regarde. Il me regarde.
Il est gentil cet homme.
Je prends le chargeur et l'engage dans le pistolet.
-Vous savez vous en servir ?
-Non.
Il me regarde. Je regarde l'arme.
-Vous enlevez la sécurité et vous n'avez plus qu'a viser puis
à appuyer sur la gâchette.
J'enlève la sécurité. Je le pointe vers le haut.
Il est tout léger. Il me le faut.
-Je vous le fais à cinquante milles francs.
J'ai pas la somme. Pourquoi est-il aussi cher ? Je peux pas lui rendre.
Je pointe l'arme sur lui.
Il me regarde. J'appuie sur la gâchette.
J'ai même pas bougé le bras. J'ai rien entendu. Aucune détonation.
Je vois plus le vendeur. Il est je ne sais où.
Je sais où il est. Mais j'ai pas envie de le dire.
Il est couché sur le sol. Et je viens de le tuer. Je suis un tueur.
Non je ne suis pas un tueur. C'est lui qu'il ne voulait pas me le donner. C'est
de sa faute. C'est pas de la mienne.
Je range l'arme dans ma poche de blouson et je m'en vais du magasin.
Dommage. Je l'aimais bien cet homme. On aurait put être ami. Il aurait
put être mon meilleur ami.
Et il aurait baisé ma femme comme Steve.
CHAPITRE VII
Je suis chez moi.
La maison est vide. Ma femme n'est toujours pas là.
Je vais à la cuisine.
Tout est renversé. Je sais pas ce qu'ils ont fait mais ils devront ranger.
J'ouvre le frigo et je prends la bouteille de jus d'orange.
Je vais dans le salon. Et je me pose sur le canapé.
J'allume la télé. Il y a rien de bien.
J'attends.
La porte d'entrée s'ouvre.
Un bébé pleure.
Sandrine et Steve entrent dans la salle.
-Tu es là Chéri ?
C'est Sandrine qui tient le bébé.
Elle s'approche de moi et me le tend.
Je le prends dans mes bras. Je le regarde.
Il est noir.
-Ca te dérange pas si je monte avec Steve ? J'ai envie de faire l'amour.
Ils s'en vont. Moi je suis seul avec l'enfant.
C'est pas le mien.
Il pleure. Il m'énerve.
Je me lève du canapé. Je monte sur la table et je lâche
le bébé.
Il tombe. Il bouge plus et ne dit plus rien.
Je suis content.
Le lit grince. Je monte à l'étage. J'ai sorti mon arme.
C'est Sandrine qui me voit en premier.
Elle me regarde et court dans la salle de bain.
A peine a t-elle franchi la porte que je tire sur elle.
Elle s'effondre. Steve ne bouge pas.
Je le regarde. Je le tue
CHAPITRE VIII
Je regarde le lit. Steve est étendu dessus. Il est mort
Je vais pour partir quand je le vois qu'il se relève.
Il me regarde. Ses yeux noirs me fixent.
-On dirait que tu as vu un mort.
Il rigole. Il se moque de moi.
Je lève le bras et je tire.
Ca ne lui fait rien.
Il se lève du lit et vient vers moi.
-N'est pas peur. Je suis ton ami.
Je recule. Pour la première fois j'ai peur de lui.
-Retourne sur le lit. Tu devrais être mort.
Il continue à avancer.
Je lève l'arme et je tire encore une fois.
Le coup me fait tomber.
Steve vient vers moi et tend ses bras. Il me prend le cou et il serre de toutes
ses forces.
J'étouffe.
-Détends toi Michaël. Je suis ton ami. Je ne te veux pas te mal.
Je vais régler ton problème.
Quel problème ? J'en ai pas.
Je pense plus à rien.
Puis c'est le noir complet.
CHAPITRE IX
C'est le noir complet.
La musique a recommencé. Maintenant je sais c'est quelle mélodie.
C'est la mélodie des marchands de glace. Et je veux une glace. Mais j'ai
pas d'argent. Alors j'y pense pas. La mélodie se tait.
Les paroles reprennent. Mais je veux pas les écouter. Je pense à
autre chose. Et les paroles s'en vont.
Puis ce sont les pas qui se font entendre. Mais j'ai pas peur des bruits de
pas. Alors elle s'éloigne de moi.
CHAPITRE X
Les médecins ont dit que j'étais guéri. A ce qui paraît
j'étais malade avant. Ils disaient que je voyais les choses différemment.
Je voulais voir Steve mais ils m'ont dit qu'il ne pouvait pas venir.
C'est plus tard que j'ai appris ce qui s'était passé. Un homme
en blouse blanche me l'a dit.
J'étais allé chez mon meilleur ami, Steve. Car il n'avait pas
le permis et sa femme étaient enceinte. Et elle devait accoucher bientôt.
Alors il m'avait dit de venir chez lui. Un matin sa femme allait accoucher alors
je l'ai emmené à l'hôpital. A ce qui paraît je me
suis arrêté au milieu de la route, pendant une demi-heure. Puis
j'étais reparti pour aller à l'hôpital. Là- bas j'ai
attendu Steve. Quand il est venu, je suis parti ? Pendant quatre jours on ne
m'a pas vu. Puis un jour, c'était un jeudi, j'ai tué un marchand
d'armes. Je lui avais pri un 9mm et des balles. Puis je suis allé chez
Steve. Là je l'ai attendu. Quand ils sont arrivés j'ai pris le
bébé et je l'ai tué ! Puis j'ai tué Sandrine et
ensuite ce fut Steve. Et après on m'a découvert couché
sur le sol. Ce sont les policiers qui m'ont emmené dans cette clinique
pour les personnes qui sont folles.
Mais moi je suis pas fou. C'est eux qui sont fou. Sandrine c'était ma
femme et Steve était mon meilleur ami. Mais ca n'a plus d'importance
car je vais bientôt sortir. Ils ont dits que j'étais guéri.
Normalement c'est Frank qui vient me chercher. C'est mon meilleur ami. Et il
a une femme, Sophie, et elle est gentille avec moi.